Retour Jour 18 / Rückblick Tag 18
[FRANCAIS]
« Les étrangers qui viennent manger notre pain » ce n'est pas moi qui le dit
On était encore les trois mêmes au départ de la randonnée.
On a croisé un chevreuil près du Lac Noir, ou nous avons passé un petit moment contemplatif, avant de descendre à Apremont.
Là, Michel nous a quitté et nous sommes allés chez Dominique et Florence Roubiol, nos hebergeurs. La rencontre musicale était chez eux.
J'avais l'impression que, malgré la présence de quelques protestants, il y avait moins de connaissances de l'époque de l'exil des Huguenots, du coup j'ai parlé un peu d'historique.
Dominique a parlé d'une église à Albertville, qui héberge une ou plusieurs familles de personnes réfugiées, et de l'action protestante au niveau national pour mettre la pression sur les politiques à trouver les réponses adéquates.
Il ne semble pas avoir un équivalent de l'ADA à Chambéry :
Est-ce que les demandes d'asile doivent passer par Grenoble ?
Trois jeunes musiciens, qui jouent dans le même harmonie mais qui n’avaient jamais joué ensemble en petite formation, étaient là:
Frederic Vite au sax, Gabriel Roubiol à la flute, et Robert Rota-Bulo (dite "Manouche") à la guitare, pour un moment de musique. Et à la fin, Hervé Lapalud, qui était au jour 2, au Col de la Chaudière, est arrivé avec sa kora.
Belle surprise!
Dominique m'a raconté le sketch d'un vieil humoriste, Fernand Reynaud, qui se plaignait de tous ces migrants qui viennent manger notre pain :
"J'aime pas les étrangers qui viennent manger notre pain!".
Les étrangers renvoyés, il n'y eut plus de pain à manger, parce que les derniers boulangers étaient… les étrangers qu’on venait de renvoyer !...
Définition du dictionnaire Huguenot du mot "plat": Surface non régulière qui marque une pente ascendante et descendante, mais surtout vers le haut.
[DEUTSCH]
Rückblick Tag : 18 17. September 2016 | Eric Tag 18 „Die Ausländer, die kommen, um unser Brot zu essen“ es bin nicht ich, der das sagt Es waren wieder wir drei zu Beginn der Wanderung. Am Lac Noir trafen wir auf ein Reh und verloren uns für einen Moment in der Betrachtung, bevor wir weiterliefen Richtung Apremont. Hier verließ uns Michel und wir gingen zu unseren Gastgebern Dominique und Florence Roubiol, bei denen auch das Musikalische Treffen stattfand. Trotz der Gegenwart einiger Protestanten hatte ich doch den Eindruck, dass es hier weniger Kenntnis vom Exil der Hugenotten gibt, so habe ich ein wenig Geschichtsunterricht erteilt. Dominique erzählte von der Kirche in Albertville, die eine oder mehrere Flüchtlingsfamilien beherbergt und von der Protestantischen Aktion, die auf nationaler Ebene Druck auf die Politik ausübt und geeignete Antworten zu finden. In Chambéry scheint es kein Äquivalent zur ADA zu geben. Geht Asylnachfrage vielleicht über Grenoble? Drei junge Musiker waren da, die in der gleichen Harmonie spielen, die jedoch nie in kleiner Besetzung zusammen gespielt haben: Ein musikalischer Augenblick mit Frederic Vite am Saxophon, Gabriel Roubiol, Flöte und Robert Rota-Bulo (genannt „Manouche“) an der Gitarre. Zum Schluss kam dann noch Hervé Lapalud dazu, der am zweiten Tag am Col de la Chaudière dabei war, mit seiner Kora. Angenehme Überraschung! Dominique erzählte mir den Sketch eines alten Humoristen, Fernand Reynaud, der sich über all diese Migranten beschwerte, die uns unser Brot wegessen: „Ich mag diese Ausländer nicht, die uns unser Brot wegessen!“ Wenn diese Ausländer dann zurückgeschickt worden sind, gibt es da kein Brot mehr zu essen, weil die letzten Bäcker ... eben diese Ausländer waren, die man zurückgeschickt hatte! ... Definition des Begriffs „plat“ im Hugenotten-Wörterbuch: Unregelmäßige Oberfläche eines ansteigenden oder abfallenden Hanges – aber vor allem Richtung oben.